05/01/2013

Les insectes à la rescousse par Rammstein


Horreur : depuis 7 ans que vous vivez en ermite dans votre "retreat" auvergnate suite à la vitrification de la moitié de la planète un tel accident n’était jamais arrivé.


Mais le mal est fait : en fendant du bois vous avez lamentablement manqué la bûche et vous êtes profondément ouvert la cuisse. La plaie est profonde et très étendue. Heureusement pour vous l’artère n’est pas touchée. Par contre depuis 3 ans vous n’avez plus d’antibiotiques, et une infection est à craindre. Allez-vous périr dans d’atroces souffrances, faute de remède ?

En feuilletant le "SAS – Guide de survie", on trouve une méthode de soin originale. Je ne l’ai fort heureusement jamais expérimentée, mais un proche vétéran du maquis des Saisies m’a raconté l’avoir fréquemment vue mise en œuvre sur les blessés…

Place au copié – collé…

Rammstein

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L’utilisation des asticots pour soigner une blessure a suscité de nombreuses polémiques. Les asticots ont une efficacité indéniable, mais sont aussi une arme à double tranchant et doivent donc être surveillés très attentivement. Il ne faut s’en servir qu’en l’absence d’antibiotiques. Malgré les risques que cela comporte, il faut envisager un traitement par les asticots lorsqu’une blessure développe une infection sérieuse et que le débridement ordinaire des tissus décomposés est impossible.

1. Retirez les éventuels pansements et exposez la blessure aux mouches, qui viendront déposer leurs œufs sur la chair en décomposition.

Attention : les mouches risquent également d’introduire des bactéries dans la blessure et de causer ainsi des complications supplémentaires. Limitez l’accès de la blessure à un nombre limité de mouches : une seule exposition devrait produire suffisamment d’asticots. Les jeunes asticots prendront naturellement le chemin de la plaie : à ce moment là, recouvrez la blessure d’un pansement propre.

2. Retirez le pansement tous les jours pour voir s’il y a des asticots. S’il n’y en a toujours pas au bout de 3 jours, exposez à nouveau la blessure aux mouches. S’il y en a trop, retirez le surplus avec un instrument stérile : n’en laissez pas plus d’une centaine dans la plaie.

3. Surveillez chaque jour attentivement l’activité des asticots. Les asticots produisent une écume rougeâtre qu’il convient d’essuyer tous les jours avec un tissu stérile, afin de pouvoir continuer à suivre leur évolution. Le temps nécessaire aux asticots pour nettoyer tous les tissus putréfiés de la blessure dépend de plusieurs facteurs : la nature et la profondeur de la plaie, le nombre d’asticots présents, ainsi que le type de mouche qui a pondu les œufs.

4. Beaucoup de gens croient que les asticots ne se nourrissent que de tissu mort, mais ce n’est pas le cas : ils mangent aussi la chair vivante s’ils n’ont rien d’autre. Comme ils mangent à une vitesse alarmante, il faut vérifier la plaie régulièrement, surtout lorsque le patient ressent une douleur plus vive : cette douleur, ainsi que tout nouveau saignement, est le signe que les asticots ont dévoré tous les tissus morts et ont commencé à s’attaquer à la chair saine.

5. A ce stade, il faut enlever tous les asticots en arrosant la blessure d’eau stérile ou d’urine fraîche, puis essuyer délicatement la plaie pour la sécher. Laissez-là à l’air libre et vérifiez toutes les 2 ou 3 heures qu’il ne reste plus aucun asticot. Lorsqu’il n’y en a plus, pansez la blessure et soignez-la normalement.

Rammstein

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