Les Cotonéasters
Cotoneaster franchetii aux baies orange saumon....
Nom scientifique du genre Cotonéaster sp.
Noms vernaculaires Cotonéaster
Espèces et sous-espèces
Il existe de nombreuses espèces et sous-espèces de cotonéaster, cette plante étant représentée dans le monde entier et beaucoup utilisée pour l’ornementation, elle comporte de nombreux hybrides et cultivars.
Famille Rosacées
Description
Arbrisseaux de cinquante centimètres à cinq mètres de haut certains comme Cotonéaster franchetii pouvant s'élever jusqu'à quinze mètres avec un tronc de quinze centimètres de diamètre. Les plus petits représentants se trouvent en altitude, comme Cotonéaster integrifolius présent dans l'Himalaya entre trois et quatre milles mètres d'altitude ; les plus grands sont davantage répandus en plaine. Les pousses conduisent à la formation soit pour les plus grandes (10-40 cm) de branches, soit pour les plus petites (0,5-5 cm) de fleurs. Les feuilles sont alternes, de forme ovale ou lancéolée. Certaines espèces sont caduques d'autres sont persistantes.
Habitat et répartition
Les cotonéasters sont des arbustes de la région paléarctique (Europe, Asie tempérée et Afrique du Nord) particulièrement bien représenté dans l'Himalaya. La principale espèce sauvage européenne est Cotonéaster integerrimus.
Usages alimentaires
Comestibilité: Seules les baies, sans les noyaux sont comestibles. En fonction de la sous-espèce, certains sont fades et farineux, et d’autres sont sucrées et/ou acidulés.
Parties utilisées: Les fruits.
Recettes : Les fruits entre dans la composition de sorbets, de jus ou de coulis. Il faut cependant bien séparer la pulpe des noyaux qui peuvent être toxiques à haute dose. La façon de procédé la plus classique est de cuire quelques minutes les baies dans un fond d’eau et de les passer ensuite à travers une étamine pour recueillir le coulis qui servira de base à l’élaboration de confiture, de gelées ou de sirop.
Informations diverses
Le terme Cotonéaster provient du grec kydonion ou du latin cotoneus qui signifie « coing » et du suffixe aster, « sauvage ». Les cotonéasters sauvages, n'ayant pas de valeur commerciale particulière, reculent face à l'artificialisation des milieux. Les espèces horticoles plantées dans les haies et jardins, sélectionnées pour leurs fruits plus décoratifs sont d'origine exotiques.
Ou l'on parle du cotonéaster sur Olduvaï :
Exercice :découvrir et cuisiner une plante sauvage
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Pour en savoir plus sur les plantes sauvages et ornementales comestibles
1 commentaires:
Le centre anti-poison liste quand même cela dans les plantes toxiques. De toxicité faible, provoque de gros désagréments digestifs, pas vraiment une plante comestible.
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