02/11/2012

Olduvai

Olduvaï a fait de la thématique de l’évaluation des risques, de la résilience et de la préparation aux situations de crises, sa vocation. 


Toutes les analyses et toutes les solutions ne se valent pas, c’est pourquoi nous avons ici pour soucis de favoriser la pertinence des analyses, des informations, des pratiques et des techniques publiées. 

Pour faire face à toute dérive, mauvaise interprétation, ou récupération potentielles, Olduvaï s’est choisi une ligne éditoriale sceptique ; il aborde donc ses thématiques phares avec recul, sens critique et vigilance et ceci hors de toute affiliation, ou étiquette. 

Olduvaï s’efforce de vous apporter les solutions les plus pragmatiques et pertinentes possibles afin de vous permettre d’évaluer les risques potentiels et d’y faire face en toute objectivité. 

- Naissance & historique :

Olduvaï est né le 24 octobre 2006 de la rencontre de ses 4 membres fondateurs, Andros, Canis Lupus, Kraveunn et Rammstein ; tous 4 animés par une même préoccupation : faire face aux situations de crises énergétiques, économiques (oui, en 2006, déjà), sociales, géopolitiques et environnementales, émergentes. 

Dès fin 2006 donc et bien avant que les termes « survivalisme », « résilience », ou « prepping » et leurs thématiques, ne deviennent à la mode (2011-2012) sur le web francophone, Olduvaï y devint précurseur.

Parenthèse : notez que le nom du forum, « Olduvaï », fait référence à la « théorie » d’Olduvai ; « théorie » que nous considérons ici comme une hypothèse eschatologique - donc non scientifique - et que nous ne défendons pas, ni ne promouvons, sur notre site/forum. 

Du fait d’une relative parenté avec les thématiques survivalistes - toute forme de préparation aux situations d'urgence étant trop généralement et systématiquement assimilée, à tort, à la contre culture survivaliste - et alors que les dissidences néo-survivalistes et preppers n’étaient pas encore nées, Olduvaï devint, par défaut et faute d’une étiquette plus appropriée, le « premier forum survivaliste francophone », bien que se démarquant radicalement et volontairement du mouvement survivaliste étasunien, de ses pères fondateurs, des thèses et doctrines extrêmes que l'on peut y côtoyer, etc. 

- Distinction avec le survivalisme, les thèses eschatologiques, etc :

Contre culture, processus de vie, ou doctrine selon laquelle « l'homme doit se préparer à survivre dans un monde en passe de lui devenir hostile », le survivalisme ne peut pas être considéré comme un simple mouvement de personnes - ou de groupes - qui se contenteraient d’être actifs dans la préparation aux situations d'urgence. C'est une sorte d'auberge espagnole, sans consensus fédérateur large, où cohabitent, pour le pire et le meilleur, des thèses, idées, croyances, solutions et personnalités hétéroclites. 

Olduvaï ne se revendique que de lui-même et institue sa propre ligne éditoriale, pragmatique & sceptique, faisant de lui un simple outil, support de la mise en commun du savoir et des expériences acquis par ses membres. Ouvert à un large panel de thématiques sans faire de la survie, des stocks et autres kits, etc, une obsession, une panacée, ou une fin en soit ; Olduvaï aborde aussi les thèmes plus terre à terre de la couture, de l’électronique, de l'élevage, des télécommunications, etc. 

Notre souci ici consiste à évaluer au mieux les risques et à leur opposer les solutions les mieux adaptées possible et ceci dans un contexte qui sort du seul cadre de la survie et de l’individuel pour déborder sur celui de la qualité de vie, de la santé et de la vie en société, etc. C’est pourquoi nous hiérarchisons les risques (hypothétiques, probables, etc), les solutions et les méthodes employées pour y faire face et que nous nous montrons relativement vigilants en ce qui concerne toute dérive ou instrumentalisation potentielles (mercantile, dogmatique, sectaire, pseudo-scientifique, etc). 

Le reste (politique, religion, doctrines, business, etc) ne nous concerne pas. On ne demande pas à l’ambulance, au secouriste, etc, de prendre parti, ni d’être prosélyte et encore moins d‘adhérer à une doctrine, mais d’aider les gens à s’en sortir pour le mieux. 

- Abandon de l’étiquette survivaliste :

Face aux trop nombreuses dérives et orientations, plus ou moins dogmatiques, dont la contre culture survivaliste étasunienne est souvent porteuse et face à l‘impossibilité fondamentale de s’en démarquer ou de réformer quoi que ce soit, Olduvaï prit rapidement et définitivement ses distances en abandonnant toute référence, comparaison, etc, avec ce mouvement et adopta la ligne sceptique et pragmatique qui le caractérise désormais. 

- Consécration des thématiques liées aux situations de crises :

Après des débuts quelque peu laborieux, à une époque où la sensibilisation du public aux thématiques de la préparation aux situations de crises était faible, Olduvaï connu une certaine consécration, près de 2 ans après sa création, avec la montée en puissance de la crise économique et énergétique.

Le séisme à Haïti, la tempête Xynthia en France (2010), l’accentuation des crises économiques et énergétiques et puis l’accident nucléaire de Fukushima, (2011) au Japon, ou encore l’ouragan Sandy aux USA, font aujourd’hui de la résilience, de l’autosuffisance, des préparations aux situations de crise, ainsi que du survivalisme, ou du prepping, des sujets mainstream (tendance).



Kraveunn

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire