02/12/2012

Initiation à la cueillette par hildegarde



A LA DÉCOUVERTE DES PLANTES SAUVAGES COMESTIBLES

Quelques clés pour s’initier à la cueillette et à la cuisine des plantes sauvages








Lorsqu'on parle des plantes sauvages,  on les appelle communément des « mauvaises herbes ». Mais finalement, elles ne sont pas si mauvaises que cela, parce qu’on peut en utilise un grand nombre pour se soigner et surtout  pour se nourrir.

1 – GENERALITES

D’un point de vue médical , il faut savoir que  beaucoup de médicaments prescrits actuellement sont issus de principes actifs contenus dans les plantes.
Les plantes sauvages qui ont des vertus thérapeutiques, sont appelées «des plantes médicinales » ou « des simples ». Mais en fait, elles ne sont pas simples du tout, et parfois des plantes qui soignent ne sont pas bonnes du tout à manger, il faut donc, pour se soigner avec les plantes, voir avec son médecin ou son pharmacien. En cas de rupture dans les systèmes de soins on peut être amené a se soigner à l’aide de plantes médicinales qu’on trouvera dans la nature, pour cela il faut surtout bien les connaître ou faire appel à un phytothérapeute.

Du point de vue alimentation, les fruits et légumes que l’on mange quotidiennement sont des plantes bien sûr, en général, ce sont des plantes cultivées. Mais il existe aussi tout un tas de plantes qui ne sont pas cultivées, qu’on appelle donc « sauvages », et qui sont très bonnes à manger.

2 – UN EXEMPLE

Prenons le pissenlit, il peut se manger cru, cuit, salé ou sucré, on peut manger les fleurs, les feuilles et même la racine !

Avec les fleurs, on fait de la gelée, ou on met les pétales sur la salade pour faire joli, les boutons floraux peuvent être mis dans du vinaigre comme des cornichons, les feuilles peuvent être manger en salade, ou cuites, ou dans la soupe, et la racine peu aussi se manger cuite quand elle n’est pas trop vieille et comme les boutons floraux manger comme des cornichons.

Avec le pissenlit, c’est facile, tout le monde à peu près peut le reconnaître, mais il y a quantité d’autre plantes qu’on peut manger, et qu’il faut absolument savoir reconnaître, pour ne pas les confondre avec des plantes toxiques.

Il ne faut jamais manger une plante qu’on n’a pas formellement identifiée.

3 – LA BOTANIQUE

En France, il y a environ 4500 espèces de plantes à fleurs et parfois, dans chaque espèce, il y a plusieurs centaines de sous-espèces.

Exemple : le genre Plantain comprend plusieurs espèces, Il y a par exemple le plantain lancéolé, le grand plantain, le plantain corne de cerf, entre autres...

On  ne peut donc pas connaître toutes les plantes par cœur. Il faut donc savoir les identifier, pour ensuite consulter les livres de botaniques, qu’on appelle des flores, pour savoir à quelle plante on a affaire.
Ensuite, lorsqu’on connaît son nom, il faut voir dans des livres ou des  sites spécialisés si cette plante est comestibles ou non.

Dans les ouvrages, les plantes sont classées par le nom « vernaculaire » c'est-à-dire celui qu’on emploi tous les jours,  et par un nom  écrit en latin et en deux parties.

Exemple : le plantain toujours, s’appelle Plantago lanceolata pour le plantain lancéolé et plantago major pour le grand plantain.

Le premier nom est le nom du genre et le deuxième est le nom de l'espèce.

Cette façon de nommé les plantes à été mise en place au 18ème siècle par un botaniste suédois qui s’appelait Carl Von Linné.
Avant il n’y avait pas de classification universelle et dans chaque région, les plantes pouvaient avoir un nom vernaculaire différent. Aujourd’hui une plante a le même nom latin dans le monde entier.

Exemple : On nomme le pissenlit, florin d’or, tête de moines, laitue des chiens, cochet, cochonnet, groin de porc, chopine, dent de lion, selon les régions de France…en Angleterre on l’appelle aussi dandelion. Mais partout il s’appelle taraxacum officinalis.

Il est très important d’identifier la plante à partir de son nom latin, car une plante toxique peut se cacher sous le même nom vernaculaire qu’une autre plante qui ne l’est pas.


4 - IDENTIFICATION

Donc Carl Von Linné, et puis d’autres ensuite, ont classé les plantes par espèces, par genre, puis par famille, en fonction de leur morphologie.

Chaque genre à des particularités physiques communes.

Exemple :
 les pissenlits ont tous une seule grosse fleurs jaune en haut de la tige.

Et chaque famille regroupe aussi les espèces qui sont à peu près semblables.

Exemple :
- le pissenlit fait parties de la famille des astéracées (d’aster le nom latin d’étoile, parce que les fleurs de cette famille ressemble à des étoiles) avant cette famille s’appelait la famille des composées, parce qu’en fait, les fleurs sont composées de pleines de petites fleurs toutes collées les unes aux autres. (les botanistes aiment aussi jouer avec nos nerfs en changeant régulièrement le noms des familles ou des plantes….)

- Le plantain fait partie de la famille des plantaginacées, qui regroupe les plantes qui supportent bien d’être piétinées (rapport avec la plante des pieds) avec des feuilles à nervures saillantes et qui font des fleurs en épis serrés et très denses.

Avec un bon livre, ou à l’aide de sites qui aident à l’identification, vous pourrez aisément identifier les plantes de votre environnement….et ensuite les cuisiner !

Pour vous aider dans vos identifications vous pouvez solliciter de l'aide sur les liens suivant :




Pour découvrir et apprendre à utiliser les plantes sauvages :



Pour consulter des fiches sur diverses plantes sauvages et des recettes :





0 commentaires:

Enregistrer un commentaire