Le bidule étant digne
d’intérêt, et bien que je n'aime pas faire de la publicité, je me
permets d’en faire également une petite présentation sur le forum.
Le produit en question s’appelle Ribz et consiste en une paire de sacoches en nylon Ripstop 200 denier, se portant sur le ventre ou la poitrine via un harnais. Je suis venu à m’intéresser à ce système de portage il y a déjà 3-4 ans, suite à un problème que ne rencontrent sans doute que les parents d’enfants en bas âge ou les chefs de familles nombreuses. La moindre petite randonnée avec des enfants se transforme en effet souvent en expédition, avec une foultitude de trucs à trimballer : goûter, boisson, jouets, K-Ways, portefeuille, appareil photo, trousse de premiers soins, tétine de secours, couches, lingettes… J’avais l’habitude de transporter tout ce bardas dans le compartiment minuscule du sac porte-bébé ou dans un sac à dos. Mais le fait est qu’un porte-bébé + bardas + bébé, c’est lourd ! Lorsque bébé grandit et marche enfin, on peut passer au sac à dos, mais le répit est de courte durée car trop souvent l’enfant se retrouve sur les épaules de son père, en plus du sac à dos rempli du bardas précité.
Cette configuration de portage est très défavorable, car tout le poids repose sur le dos et les épaules du porteur. Et vouloir accéder au moindre petit objet stocké dans le sac suppose de faire un arrêt (si l’endroit s’y prête), de poser le porte-bébé ou l’enfant et le sac. Bref, sur une simple balade d’une demi-journée on se retrouve à perdre un temps fou à faire de la manutention inutile ! Pour remédier à cela, j’ai essayé les vêtements plein de poches, le petit sac à dos en port frontal, le sac banane, les sacoches fixées à la ceinture, sans jamais trouver de solution satisfaisante. Soit la capacité d’emport n’est pas au rendez-vous, soit le sac constitue une gêne au mouvement, soit la gravité attire inexorablement le contenu et le contenant (en général le pantalon) vers le sol…
Le système Ribz permet de résoudre tous ces problèmes. Le portage sur le ventre ou la poitrine, selon les réglages du harnais, permet en effet de transférer une partie de la charge sur le devant du corps, et donc de soulager le dos. Les objets les plus utilisés restent à portée de main, et y accéder peut se faire à tout moment, même avec un sac sur le dos ou un enfant sur les épaules !
Les 2 poches s’assemblent sur le devant au moyen d’une solide fermeture éclair. Ce n’est pas le plus approprié en période estivale, ce mode de fermeture favorisant la sudation. On peut évidement laisser le devant ouvert pour une meilleure aération des abdominaux ! Mon conseil dans ce cas serait d'ajouter une sangle de poitrine de sac-à-dos, de façon à éviter que les sacoches brinqueballent de droite à gauche. Personnellement je préfère conserver le devant fermé et le contenu près du corps, afin de ne pas être géné dans mes mouvements.
Chaque sacoche comporte une petite poche toute simple et une grande poche. Cette dernière est compartimentée via 2 logements en filet élastiqué cousus à l'intérieur. Ceci permet de maintenir les objets les plus lourds et encombrants (gourde, gamelle, appareil photo...) au plus près du corps. Le dos des poches n'est pas matelassé, ce qui peut occasionné une gêne si l'on transporte des objets anguleux ou contondants. Une parade consiste à placer un rembourrage (bonnet, chapeau, gants...) à l'intérieur des poches. Deux contenances sont disponibles : 8L et 11L. Mine de rien, cela représente un gros volume, largement suffisant pour accueillir, au choix, les objets nécessaires à une balade d'une demi-journée, ou bien un kit de survie complet. Des usages plus spécialisés sont également possibles, les sacoches pouvant aisément accueillir du matériel de secourisme, d'observation, de transmission, etc.
Etant également pêcheur au lancer, j’ai longtemps utilisé une simple musette pour trimballer mon matériel de pêche. Ma technique de pêche consistant à remonter des cours d’eau de montagne pour prospecter les gouilles, la musette n’est pas le contenant le plus approprié lors des déplacements car elle reste rarement en position, peut heurter des rochers ou se prendre dans des branches. Enfin accéder au contenu de la musette implique parfois de devoir tout déballer de façon impromptue. Là encore le système Ribz, bien que pas spécialement dédié aux pêcheurs, résout tous ces problèmes. Le matériel reste à sa place, accessible, parfaitement rangé dans des compartiments séparés et à l’abri des chocs, et n’entrave pas les déplacements. Et son prix reste compétitif par rapport à du matériel de pêche spécialisé.
On peut sauter, courir, ramper, pêcher, skier, s'asseoir, faire du rappel ou du canoe, etc. sans que le Ribz ne représente une quelconque gêne. Ce système autorise des mouvements difficiles voire impossibles à réaliser avec un sac sur le dos, comme se retourner dans un passage étroit ou passer sous des obstacles sans y rester accroché. En cas de chute enfin, la position des sacoches sur le devant limite dans une certaine mesure le risque de blessure grave induite par le matériel transporté sur soi.
J'ai toutefois noté à l'usage que le tissu résiste mal à l'abrasion provoquée par le contact avec certains objets particulièrement rugueux. Rien n'empêche toutefois de coudre des renforts aux endroits les plus sollicités. Le matériau utilisé est certes imperméable mais pas étanche, les coutures et fermetures éclairs constituant des entrées d'eau potentielles. Si vous comptez utiliser ce matériel lors d'activités nautiques, il est fortement recommandé de conserver le matériel sensible dans des sacs étanches.Dans une optique plus survivaliste et hardcore, le système Ribz s’intègre sans problème à un sac d’évacuation. On peut facilement y transférer les documents personnels, les items essentiels du BOB (ou ce que certains nomment le fond de sac) et transformer le Ribz en gros kit de survie, portable en permanence au besoin sans entraver aucunement les mouvements du porteur.
Les photos qui suivent vous présentent le modèle de 11L que j’utilise lors des randonnées familiales. Il accueille à demeure une sorte de gros kit de survie (fond de sac, voire complément du BOB) et plusieurs objets d’usage courant, dont la liste varie selon les circonstances : appareil photo, monoculaire, clés, portefeuille, lunettes de soleil, livres de poche, petites voitures, Playmobils…
Un aperçu du contenu, surtout pour se faire une petite idée de la capacité d'emport du bidule, même s'il manque une partie du matériel (appareil photo, portable de secours, papiers, clés, chapeau, etc) :
Ribzwear, le fabricant, renouvelle régulièrement sa gamme. Si vous souhaitez investir dans du matériel récent et optimisé (notamment au niveau des bretelles), il faut compter 60-65 euros. Les modèles obsolètes se trouvent souvent en promotion aux alentours de 50 euros. Pour ceux que le prix rebute, gageons qu’avec un peu d’habileté il doit être possible de bricoler un système équivalent via quelques mètres de sangle, de la bouclerie, du tissus ou des pochettes de récupération (genre sacs bananes), et un peu de couture.
Avantages :
- Déleste le dos,
- Accès facile et rapide au contenu du sac en toute circonstance,
- Capacité d'emport importante,
- Polyvalent,
- Léger,
- Coupe-vent.
Inconvénients :
- Induit une forte sudation sur le ventre par temps chaud,
- Complique parfois les séances d'habillage / déshabillage,
- Faible résistance du tissu à l'abrasion,
- Gêne possible à la reptation (dans ce cas mieux vaut ouvrir la fermeture éclair centrale et faire passer les poches sur les reins),
- Manque des attaches à l'intérieur des poches, permettant de sécuriser les petits objets d'usage fréquent,
- Zones de contact avec le corps non rembourées.
En conclusion, ce système de portage facilite bien la vie sur le terrain ! Il permet de conserver à portée de main immédiate les objets essentiels, sans entraver aucunement les mouvements.
Rammstein
Le produit en question s’appelle Ribz et consiste en une paire de sacoches en nylon Ripstop 200 denier, se portant sur le ventre ou la poitrine via un harnais. Je suis venu à m’intéresser à ce système de portage il y a déjà 3-4 ans, suite à un problème que ne rencontrent sans doute que les parents d’enfants en bas âge ou les chefs de familles nombreuses. La moindre petite randonnée avec des enfants se transforme en effet souvent en expédition, avec une foultitude de trucs à trimballer : goûter, boisson, jouets, K-Ways, portefeuille, appareil photo, trousse de premiers soins, tétine de secours, couches, lingettes… J’avais l’habitude de transporter tout ce bardas dans le compartiment minuscule du sac porte-bébé ou dans un sac à dos. Mais le fait est qu’un porte-bébé + bardas + bébé, c’est lourd ! Lorsque bébé grandit et marche enfin, on peut passer au sac à dos, mais le répit est de courte durée car trop souvent l’enfant se retrouve sur les épaules de son père, en plus du sac à dos rempli du bardas précité.
Cette configuration de portage est très défavorable, car tout le poids repose sur le dos et les épaules du porteur. Et vouloir accéder au moindre petit objet stocké dans le sac suppose de faire un arrêt (si l’endroit s’y prête), de poser le porte-bébé ou l’enfant et le sac. Bref, sur une simple balade d’une demi-journée on se retrouve à perdre un temps fou à faire de la manutention inutile ! Pour remédier à cela, j’ai essayé les vêtements plein de poches, le petit sac à dos en port frontal, le sac banane, les sacoches fixées à la ceinture, sans jamais trouver de solution satisfaisante. Soit la capacité d’emport n’est pas au rendez-vous, soit le sac constitue une gêne au mouvement, soit la gravité attire inexorablement le contenu et le contenant (en général le pantalon) vers le sol…
Le système Ribz permet de résoudre tous ces problèmes. Le portage sur le ventre ou la poitrine, selon les réglages du harnais, permet en effet de transférer une partie de la charge sur le devant du corps, et donc de soulager le dos. Les objets les plus utilisés restent à portée de main, et y accéder peut se faire à tout moment, même avec un sac sur le dos ou un enfant sur les épaules !
Les 2 poches s’assemblent sur le devant au moyen d’une solide fermeture éclair. Ce n’est pas le plus approprié en période estivale, ce mode de fermeture favorisant la sudation. On peut évidement laisser le devant ouvert pour une meilleure aération des abdominaux ! Mon conseil dans ce cas serait d'ajouter une sangle de poitrine de sac-à-dos, de façon à éviter que les sacoches brinqueballent de droite à gauche. Personnellement je préfère conserver le devant fermé et le contenu près du corps, afin de ne pas être géné dans mes mouvements.
Chaque sacoche comporte une petite poche toute simple et une grande poche. Cette dernière est compartimentée via 2 logements en filet élastiqué cousus à l'intérieur. Ceci permet de maintenir les objets les plus lourds et encombrants (gourde, gamelle, appareil photo...) au plus près du corps. Le dos des poches n'est pas matelassé, ce qui peut occasionné une gêne si l'on transporte des objets anguleux ou contondants. Une parade consiste à placer un rembourrage (bonnet, chapeau, gants...) à l'intérieur des poches. Deux contenances sont disponibles : 8L et 11L. Mine de rien, cela représente un gros volume, largement suffisant pour accueillir, au choix, les objets nécessaires à une balade d'une demi-journée, ou bien un kit de survie complet. Des usages plus spécialisés sont également possibles, les sacoches pouvant aisément accueillir du matériel de secourisme, d'observation, de transmission, etc.
Etant également pêcheur au lancer, j’ai longtemps utilisé une simple musette pour trimballer mon matériel de pêche. Ma technique de pêche consistant à remonter des cours d’eau de montagne pour prospecter les gouilles, la musette n’est pas le contenant le plus approprié lors des déplacements car elle reste rarement en position, peut heurter des rochers ou se prendre dans des branches. Enfin accéder au contenu de la musette implique parfois de devoir tout déballer de façon impromptue. Là encore le système Ribz, bien que pas spécialement dédié aux pêcheurs, résout tous ces problèmes. Le matériel reste à sa place, accessible, parfaitement rangé dans des compartiments séparés et à l’abri des chocs, et n’entrave pas les déplacements. Et son prix reste compétitif par rapport à du matériel de pêche spécialisé.
On peut sauter, courir, ramper, pêcher, skier, s'asseoir, faire du rappel ou du canoe, etc. sans que le Ribz ne représente une quelconque gêne. Ce système autorise des mouvements difficiles voire impossibles à réaliser avec un sac sur le dos, comme se retourner dans un passage étroit ou passer sous des obstacles sans y rester accroché. En cas de chute enfin, la position des sacoches sur le devant limite dans une certaine mesure le risque de blessure grave induite par le matériel transporté sur soi.
J'ai toutefois noté à l'usage que le tissu résiste mal à l'abrasion provoquée par le contact avec certains objets particulièrement rugueux. Rien n'empêche toutefois de coudre des renforts aux endroits les plus sollicités. Le matériau utilisé est certes imperméable mais pas étanche, les coutures et fermetures éclairs constituant des entrées d'eau potentielles. Si vous comptez utiliser ce matériel lors d'activités nautiques, il est fortement recommandé de conserver le matériel sensible dans des sacs étanches.Dans une optique plus survivaliste et hardcore, le système Ribz s’intègre sans problème à un sac d’évacuation. On peut facilement y transférer les documents personnels, les items essentiels du BOB (ou ce que certains nomment le fond de sac) et transformer le Ribz en gros kit de survie, portable en permanence au besoin sans entraver aucunement les mouvements du porteur.
Les photos qui suivent vous présentent le modèle de 11L que j’utilise lors des randonnées familiales. Il accueille à demeure une sorte de gros kit de survie (fond de sac, voire complément du BOB) et plusieurs objets d’usage courant, dont la liste varie selon les circonstances : appareil photo, monoculaire, clés, portefeuille, lunettes de soleil, livres de poche, petites voitures, Playmobils…
Un aperçu du contenu, surtout pour se faire une petite idée de la capacité d'emport du bidule, même s'il manque une partie du matériel (appareil photo, portable de secours, papiers, clés, chapeau, etc) :
Ribzwear, le fabricant, renouvelle régulièrement sa gamme. Si vous souhaitez investir dans du matériel récent et optimisé (notamment au niveau des bretelles), il faut compter 60-65 euros. Les modèles obsolètes se trouvent souvent en promotion aux alentours de 50 euros. Pour ceux que le prix rebute, gageons qu’avec un peu d’habileté il doit être possible de bricoler un système équivalent via quelques mètres de sangle, de la bouclerie, du tissus ou des pochettes de récupération (genre sacs bananes), et un peu de couture.
Avantages :
- Déleste le dos,
- Accès facile et rapide au contenu du sac en toute circonstance,
- Capacité d'emport importante,
- Polyvalent,
- Léger,
- Coupe-vent.
Inconvénients :
- Induit une forte sudation sur le ventre par temps chaud,
- Complique parfois les séances d'habillage / déshabillage,
- Faible résistance du tissu à l'abrasion,
- Gêne possible à la reptation (dans ce cas mieux vaut ouvrir la fermeture éclair centrale et faire passer les poches sur les reins),
- Manque des attaches à l'intérieur des poches, permettant de sécuriser les petits objets d'usage fréquent,
- Zones de contact avec le corps non rembourées.
En conclusion, ce système de portage facilite bien la vie sur le terrain ! Il permet de conserver à portée de main immédiate les objets essentiels, sans entraver aucunement les mouvements.
Rammstein
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire