28/12/2012

Les échardes, cauchemar du crapahuteur par Darkside of the Moon

Il y a deux parties du corps (deux paires de partie en fait,non je ne parle pas ici de l’entrejambe masculine) qui sont essentielles pour pouvoir continuer son chemin : les pieds et les mains. 

 

Les échardes malgré leur petite taille et l’apparente non gravité des blessures qu’elles occasionnent constituent un risque majeur pour la santé, risque accru par le fait qu’à un moment ou à un autre vous allez forcément en avoir.

Oui je sais, vous allez me dire que j’exagère, mais c’est de vécu dont je vous parle.

-Suite à ma petite expérimentation de lundi, je me suis retrouvé les mains pleines d’échardes, j’en ais enlevé une partie le soir même mais il devait en rester quelques une car ce matin, j’ai été obligé de traiter quelques plaies qui commençaient à s’infecter.


-En mission humanitaire en Asie, ma copine s’est planté une épine dans le mollet et ne s’en est pas inquiété, bilan : 3 jours plus tard, elle son mollet avait doublé de volume, heureusement c’était la fin de son séjour et elle a pu faire traiter ça par un médecin, une semaine avec des béquilles quand même.

Les échardes peuvent occasionner une infection qui, bénigne à l’heure actuelle et sous nos latitude, peut vite devenir d’une extrême gravité dans un futur plus ou moins lointain (plus plus que moi amha) et/ou dans d’autres contrées. Contrairement aux autres blessures, les échardes n’attirent pas l’attention immédiatement, ce n’est bien souvent que lorsqu’une inflammation apparaît, donc trop tard bien souvent, que l’on commence à s’en inquiéter, et c’est ce qui en fait la dangerosité. Heureusement, en respectant quelques principes de base, ainsi qu’en étant équipé d’outils aussi légers que basique, on peut réduire correctement les risques.

1)Pour l’instant un vaccin contre le tétanos existe, pour ma part je fais toujours attention d’être à jour de ce vaccin., car si une infection ne tue pas toujours, les risques de survivre au tétanos sont des plus faibles.

2) Après un travail manuel ou une marche sans chaussure, toujours inspecter sa peau et retirer toute écharde ou épine s’y étant logé.

3)Toujours disposer d’une aiguille, d’une pince à épiler et d’un briquet/et ou alcool pour pouvoir «opérer».

4)Désinfecter impérativement aiguille ou pince avant usage (en les portant au rouge par exemple), il serait dommage que le remède soit pire que le mal.

5)Dans la mesure du possible, désinfecter la plaie (à l’alcool par exemple) ou au pire la cautériser.

Voilà, pour beaucoup d’entre vous ce n’est que du connu, mais je pense que les plus citadins de ce forum auront appris quelque chose (il y’a peu d’échardes dans le plastique).


Darkside of the Moon

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